A l’heure d’hiver qui vient de sonner, je me replonge dans mes souvenirs récents de ce début d’été passé à Bali.

J’étais terrorisée à l’idée d’organiser ce voyage. Je n’avais pas fait de long courrier depuis 3 ans.

Mon amie Sandrine vit à Bali depuis 4 ans. Nous en parlions souvent, mais les restrictions sanitaires et le trop plein de boulot me donnaient bonne conscience pour me dissuader… mais voilà, en cette fin juin 2022, le Covid semble nous laisser un peu de répit et je n’avais plus de raison pour repousser ce voyage.

Je suis arrivée le 28 juin là-bas en me demandant sincèrement si je ne rêvais pas…

Les 30 degrés humides me surprennent, je sens immédiatement à la sortie de l’avion mes cheveux friser et mousser. Il n’y a pas d’erreur possible, je suis bien arrivée en Indonésie – Bali – Denpasar.

Je découvre ici une énergie étonnante, des hordes de scooters s’imbriquent les uns dans les autres sans jamais s’accrocher.

On sent une liberté dans ce flot de 2 roues. Sous les casques on devine des balinais et de multiples nationalités d‘expat’ qui semblent tous vouloir aller dans la même direction.

Je les trouve tous beaux. Beaucoup sont là pour le surf, d’autres pour des blogs et d’autres pour du business.

Ils ont l’air si bien installés dans leur vie à faire du scooter en maillot de bain et en tongs.

Ok, j’ai compris, c’est ça Bali !

Sandrine et moi, il ne faut pas nous mettre ensemble pendant 15 jours, on ne tarit jamais de sujet de conversations et encore moins lorsqu’il s’agit de mode ou de déco.

Elle m’emmène dans les boutiques les plus cools, ici des concepts store très épurés jalonnent les rues. On y trouve une offre pléthorique d’objets de mode et de maison.

L’artisanat local est présent partout.

J’avais besoin de regonfler les batteries et faire le plein d’idées mais je n’imaginais pas que ce serait aussi riche. Des quartiers entiers d’antiquaires, du bois flotté, des masques balinais ancestraux, des tables aux dimensions improbables qui pèsent 3 tonnes, des pièces de bois taillées pour différents métiers de la pèche et qui iront traverser les mers par conteneurs pour décorer en Europe nos plus belles maisons.

Je suis aux anges, mais tout cela est sans commune mesure avec le plaisir total de couper la ville trépidante en scooter, en empruntant ce qu’ils appellent les short-cuts. Ce sont des mini routes en sale état, plantées au beau milieu des rizières, qui permettent aux 2 roues de couper la ville et de gagner du temps.

J’adore !!!!! C’est aussi ça Bali !

Sandrine me présente ses fournisseurs, ici elle ne chôme pas, son quotidien c’est de décorer des maisons, mais elle fait bien plus que cela… grâce à ses sources précieuses, elle fait fabriquer ce qu’elle dessine ou ce qu’elle chine.

Je présente mes dossiers à 3 d’entre eux en partageant des idées et des couleurs vues ici et là. Ici tout semble facile et accessible. Les gens sont adorables et serviables.

Reste l’inquiétude des prix du transport et des conteneurs qui augmentent de jour en jour … bon, je verrai plus tard… Pour le moment je décide d’aller au bout de mes développements. Oui c’est vrai c’est loin Bali.

Les plages de sable noir dû au terrain volcanique et les courants en bord de mer rendent la baignade dangereuse et compliquée.

Pour ma deuxième semaine, nous décidons d’aller nous reposer sur l’île de Lombok à 2 h de bateau

Ici des plages de sables blancs et un hôtel « les pieds dans l’eau » nous accueillent

Ici aussi la gentillesse des gens est touchante, on nous entoure de soins en tout genre : full body massage, hair treatment, facial quelque chose …

Deux repas légers par jours me suffisent, je fais une cure de fruit du dragon (ou pitaya). Je lis beaucoup, je pense à ma future collection, je m’endors, je lis encore…

Ça passe trop vite !!

Je trouve de si beaux coquillages que je mets dans mon sac à dos qui finit par peser une tonne. Je les prends quand même !

Avec Sandrine toutes les deux sur cette immense plage déserte, nous nous baptisons « les robinsonnes »

Et c’est de nouveau, la longue route à travers une nature luxuriante, au milieu des singes et des palmeraies que nous repartons à Bangsal pour 2 h de traversée et retrouver Padanbai, Bali et Mila Blue, la petite chatte d’Éric et Sandrine.

Bali c’est une île au milieu de 17 000 îles qui forment l’Indonésie, c’est 9 h d’avion si l’on veut les joindre d’un bout à l’autre.

Comment ne pas se surprendre à rêver d’une cabane de pêcheur flanquée sur une colline surplombant les bleus.

C’était mon Bali !

Bali c’est un monde à elle toute seule que je rêve de partager avec ma famille.

Merci 🙏🏻

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